- Beau nom, n’est-ce pas ? Aussi difficile à prononcer que de trouver son équivalence dans notre beau monde de modernité ! J’ai bien tenté de retrouver son sens dans le vocabulaire utilisé couramment pour désigner des valeurs « nobles » et « ambitieuses », à savoir « performance », « rentabilité », « retour d’investissement », « amortissement » et tant d’autres vocables qui caractérisent notre monde occidental. Pas un seul mot qui nous relie un tant soit peu à ce qui était, est et sera toujours notre support fondamental de vie : la TERRE NOURRICIERE. Elle est bien oubliée cette Terre, bien sacrifiée à la vanité et à l’orgueil des hommes.
- Ceux-ci ne se rendent même plus compte combien ils sont devenus vaniteux et égoïstes. Ils ne se rendent même plus compte de leur environnement et s’en soucient encore moins ! Ils ne se sentent responsables que d’eux mêmes, et encore ! ( savent-ils encore aimer ?) Que de beaux discours, de belles diatribes philosophiques, de prometteuses intentions politiques en tout genre, de merveilleuses promesses de « confort » de vie et d’avancées technologiques ! Que de belles phrases révérencieuses et flatteuses ! Le constat de fond est pourtant très simple et incontestable : les gens sont de moins en moins véritablement heureux, les conditions de vie sont de plus en plus fondamentalement difficiles pour la grande majorité d’entre nous, notre belle Terre est de plus en plus malade de nos excès !
- J’entends une multitude de voix s’élever en argumentant l’amélioration de la durée de vie ( dans quelles conditions humaines ?), du confort ( et le temps d’en profiter véritablement ?), de la santé ( soigne-t-on les maux que l’on a créé ?) ou encore du rythme de vie de plus en plus effréné ? Et que dire de tout ces conflits passés, en cours et à venir ? Que dire d’une grande partie de l’humanité laborieuse exploitée par une minorité de potentats ? et enfin, pour faire court, qu’éprouver devant tout ces enfants abandonnés, maltraités et, pire, ignorés ?
- A toutes ces personnes bien pensantes, je leur dis : allez dans les maisons de retraite, allez dans les hôpitaux, visitez les bidons-ville du monde, faites l’expérience de vivre avec des « travailleurs » de « base » et goûtez leur quotidien, tentez de faire par vous même tous ces travaux pénibles, harassants que vous sous-traitez bien souvent à ces mêmes classes laborieuses en exigeant des « résultats », pendant quelques semaines, seulement quelques jours, expérimentez la véritable pauvreté !
- A tout ces gens intelligents et instruits ( à vérifier), je leur demande : comment définissez-vous le véritable bonheur ? et surtout êtes-vous véritablement heureux ? Si oui pourquoi avez-vous tant besoin de vous « éclater », pourquoi est-ce si vital de vous consacrer à des «hobbies » et en changer si souvent ? pourquoi avoir tant de besoins matériels et suivre de si près les modes du moment ?. Tout au fond de votre cœur, pensez-vous aimer sincèrement ( relire la définition du verbe aimer ), vous voyez-vous comme une personne très honorable ? Pas moi…
- Je rassure tout de suite les ricaneurs car je me pose à moi-même les mêmes questions, je suis tout aussi responsable et coupable que n’importe qui, je ne vaux pas mieux que quiconque et je n’ai de leçons à donner à personne. Cela n’empêche que j’ai et le droit et le devoir de réfléchir, de penser, d’observer, de constater et enfin, si possible, de me remettre en question et tenter humblement d’améliorer un tout petit peu ma vie et mon comportement. C’est là ma seule et vraie Liberté !
- C’est donc le fruit de ces toutes petites pensées que je vous livre en espérant pouvoir communier avec le plus de monde possible. Je vous entends déjà : utopique, idéaliste, original, un brin fêlé et que sais-je encore ! et vous avez parfaitement raison…c’est, selon moi, ce qui fait le bonheur.
PACE SALUT
CG
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire