- Deux destins, deux rêves qui s’associent, un projet commun et un idéal partagé ! Tout démarre en 2006 par l’acquisition en Uruguay d’une vieille hacienda en ruine qui est en cours de restauration.
- L’âge de la retraite a sonné et ce moment tant attendu est là, ce grand départ se réalise.
- La rénovation est en cours mais il nous restera beaucoup d’ouvrages à réaliser :
o Construction de locaux techniques, d’un atelier et d’une salle de classe.
o Construction de logements pour les « petits » que nous pensons accueillir.
o Aménagement de la propriété en créant une plantation d’oliviers, un jardin, un verger, de grands bassins, un espace animaux ( basse cours, chèvres et chevaux), un rucher…
o Installations solaires photovoltaïques et thermiques.
o Fabrication de fromages de chèvre (donc tout l’équipement nécessaire) pour valorisation de la propriété et ainsi se procurer quelques ressources supplémentaires qui seront sans doute indispensables à la subsistance de tout notre petit monde d’enfants.
- Nous avons pour objectifs :
- Vivre nos aspirations profondes après avoir passé une vie de travail pas toujours satisfaisante dans une société trop matérielle, trop égoïste, trop pauvre humainement et qu’il a bien fallu supporter tant d’années en vivant au mieux le quotidien et en assumant nos responsabilités familiales respectives.
- Donner une famille et de l’amour à des enfants abandonnés contraints de manger dans les « poubelles » de notre belle société « libérale » et « consommatrice ». Leur enseigner une vraie ouverture d’esprit. Leur donner le goût de la Vraie Liberté !
- Tenter de créer une communauté humaine faite d’amour, d’amitié, de tendresse, de tolérance, de labeur heureux, de partage et d’échanges !
- Vaste programme, utopique pour certains, fou pour d’autres, mais nous allons essayer ( « l’utopie n’est-elle pas la réalité de demain ?… »)
- Je voudrais citer A.Jacquard (scientifique et philosophe reconnu universellement) qui, lors d’une interview radiophonique, a dit à peu près ceci : «… il faut être anticonformiste… » et, lorsqu’on lui fit remarquer que lui-même avait été conformiste, il répondit : « j’étais un crétin…et il m’a fallu du temps pour sortir de la gangue éducative reçue… ». A l’évidence, d’autres fous, bien plus sages que moi, bien plus intelligents, bien plus expérimentés et cultivés, ont, eux aussi, des sentiments et des pensées proches des miens.
- Je tiens à saluer respectueusement ces sages que sont, selon moi bien évidemment et entre autres, A.Jacquard, A.Comte-Sponville, Y.Paccalet, H.Kempf, E.Joly, JM.Onfray et JM.Pelt. Leurs pensées m’ont permis de préciser les miennes et je rêve (encore !…), un jour, de pouvoir tous les réunir dans ce havre de paix perdu en pleine nature uruguayenne et qui se nomme Mataojo… Je rêve de passer du temps à les écouter, à ressentir ces femmes et hommes qui m’ont charmé, de pouvoir les accueillir dans notre petit paradis de liberté et de pureté.
- Je voudrais apporter mon soutient à tout ceux qui luttent pour que ce monde qui marche sur la tête puisse enfin changer avant même que l’humanité toute entière n’ait à en souffrir.
- Je tiens à dire ma fraternité à tout les « anar », les « écolo », les « extrêmes » quelque chose, les « ultra » truc, les « réac » & compagnie, les libertaires « machin » !…( Est-il besoin de préciser qu’il s’agit, la plus part du temps, de qualificatifs utilisés pour maintenir les foules dans leur état de « crétins » ?) Enfin, dit autrement, à tous ceux qui sont sincères, idéalistes, humanistes, honnêtes, respectueux de tous et de tout, aimant la vraie justice et non pas une boîte de vitesse qui « selon que vous soyez puissant ou misérable » vous écrase ou vous loue !.., à tout les croyants « en quelque chose » de cœur et non pas de forme, à tous ceux qui aiment la paix, qui aiment la richesse du cœur et non pas matérielle et enfin à tout ceux qui veulent faire de notre bonne vieille terre un paradis!… ( Selon A.Jacquard,et je me joins à lui, à tous ceux qui ne sont plus des crétins… !)
- Et, pour conclure, à dire mon amour à mes trois fils et à mes trois petits enfants qui doivent parfois se dire qu’ils ont un papa un peu « fada » !…
Christian Gresset
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