dimanche 25 avril 2010

Hommage à Brassens et aux Fleurs

- Onkaiujmar, ni télé, ni journaux, ni même de radio…jusqu'à cet après midi, et un temps précieux à écouter de la musique, musique qui anime nos journées, qui berce nos oreilles et du même coup nos cœurs. La moindre note est perçue dans toute sa finesse, tout son charme dans ce paradis de silence. Le plus ténu tempo nous cadence et nous berce. L’instrument le plus discret ajoute sa couleur à l’orchestre. Ainsi, le travail prend toujours un air de fête et c’est pour toutes ces sensations musicales que je veux rendre hommage à Georges, notre cher Brassens, et, au travers et grâce à sa poésie, dire mon bonheur de la vie.
- C’est aussi ma manière de chanter les fleurs, toujours au travers de la poésie de Georges, celles du printemps, du vrai été et, enfin et surtout de « l’été de la saint Martin »… Des roses, plus ou moins piquantes, parfois civilisées ou encore sauvages, parfums discrets ou entêtants…Des roses qui ont pris chacune, leur chemin. Des roses que j’ai égratigné… un peu… Saturne, « il est morne et taciturne », « il préside aux choses du temps ». Pour ma petite personne, et j’écris cela non par vanité, ni par narcissisme encore moins par égocentrisme, ce même « Dieu fort inquiétant » a bien « bousculé » et ma vie et mes roses. Eh il a bien eu raison, ce diable de Dieu, car, sans lui, je n’aurais pas goûté ni apprécié tout les bonheurs de vivre et peut-être un peu moins progressé sur la piste de la sagesse… suis-je seulement un peu sage ?…
- Toutes ces poésies de Sages m’ont fait réfléchir, raisonner, éprouver et enfin touché Ma vérité. Je ne sais gratter de la guitare mais, humblement, je fais un peu gratter la plume pour les jouvenceaux qui aiment avancer.
- Puissent, nos jeunes, vivre des instants aussi précieux, en garder la saveur, et, passionnément, accepter le présent et rêver du lendemain. Puissent-ils être toujours un peu fous, non-conformistes, idéalistes, intransigeants, en se remettant sans cesse en cause pour mieux tâter du futur.
- Les chemins de la vie, fort heureusement, sont caillouteux, sinueux mais mènent toujours au bonheur lorsque l’on est sincère et vrai. Vrai, Vérité, pas toujours bonne à dire selon certains. Comme dirait Brassens, « quant on est con, on est con que l’on soit jeune ou vieux », et c’est là, bien ce que je pense de ce Dit-on. La vérité dans toute son ampleur est seule compagne de l’Amour. Arrivé, aujourd’hui, à « l’été de la Saint-Martin », j’ai été bien récompensé, plus qu’au centuple et je rends grâce à ces roses de m’avoir permis de faire mon chemin. « C’est pas vilain, les fleurs d’automne » et, bien vrai, « toutes les pisseuses d’en face peuvent bien aller se rhabiller ». J’ai le bonheur de la compagnie d’une Fleur d’Automne, Rose de caractère, Rose au parfum capiteux, Rose avec peu d’épines mais épines bien plantées. Rose de mon automne, Rose de grâce et, Saturne y veillera peut-être, Rose de mon hiver. Mon printemps a fait de moi un très mauvais jardinier mais la Vie, je l’espère, m’a permis d’enrichir mon jardin avec une Rose Royale. En suis-je digne ?…
- J’ai aussi, en ce dimanche, une pensée pour mes copains, « mes copains d’abord », qui, au gré des tempêtes et des marées, m’ont toujours été fidèles. Ces chênes m’ont soutenu, réconforté et « donné du feu ». Grand merci à eux… et à Georges !

Avec un pardon demandé pour cette folie de prose.
CG

2 commentaires:

  1. Mais non, ne t'excuse pas et merci pour ce beau texte.
    Amitiés sincères à vous deux,

    Bruno

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  2. A quand le recueil de poèmes ? A quand le premier livre ? ???

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