samedi 31 juillet 2010

Complainte d’un Péon…

Un péon pas vraiment du cru,
Vivait presque au repos,
Dans un joli campo,
Dans ce pays de macho.
Sa mujer, là qui l’eut cru,
Ce jour s’en alla, guillerette,
Au village alentours,
En route pour une goguette.
Et que de belles fleurs furent invitées
Les vilains épineux oubliés
Et pire, les péons refusés.
Elle n’oublia pas, mamour
De confier la liste, fin prête,
A son péon, des labeurs du jour.
Celui-ci, abandonné à son triste sort,
N’eut plus d’autre choix
Que de chauffer, tranquillement, ses vieux ressorts.
Et de compter les heures
En attendant le retour de sa Rose
S’essayant, vous le voyez, à la prose.
Un péon dans son malheur,
Cela ne vous laisse-t-il pas sans voix ?
Pleurez pour lui, mes amis,
Son lot !, d’être ainsi puni.

C’est la fin de cette litanie,
Il faut bien rire un peu.
Le péon est heureux
Du bonheur de sa mie.
CG

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