mercredi 8 septembre 2010

A mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes…

- L’envie me prend de vous écrire, de vous envoyer ces quelques mots qui tentent, avec maladresse, d’exprimer le fond de mon cœur. De vous dire à toutes et à tous les sentiments qui me titillent.
- Du fond de ma campagne, au sein de cette beauté magique, dans cet immense espace de sérénité et de calme, ou le temps à le temps et laisse toute la place à la méditation, mes pensées prennent du recul, mon horizon s’élargit ( j’en avais bien besoin, me direz-vous !?) et je crois, j’espère, je sens que la vie gagne en fond et en vérité. Et c’est ce fond, cette vérité qui me poussent à cette prose qui est dénuée, je vous l’assure, de fatuité et de vanité.
- J’ai pensé, un instant, mais seulement un seul, que ce besoin de vous dire mon amour étais induit par un peu de nostalgie. Nostalgie !: « état de langueur causé par le regret obsédant du pays natal, du lieu où l’on a longtemps vécu ». J’ai rejeté ce mot qui donne à l’individu une appartenance aux biens matériels et qui pour moi n’a pas de sens. Non !, ce n’est, à l’évidence, pas du tout ce qui motive mon cœur. Mon cœur exprime tout simplement l’amour et le souci que j’ai de vous, de vos personnalités si diverses et donc si riches, de vos traits de caractère qui m’enchantent, de ces « travers » qui m’interpellent, me captent, m’interrogent et m’intéressent. Vous toutes et vous tous qui avez fait ou qui faites mon quotidien et ce depuis plus de soixante belles années.
- Mon âme me dit tout l’attachement que j’ai pour mes trois fruits de la vie, Yann, Fabien et Thierry, tout l’amour profond pour Celle qui m’a donné le jour et pour Celui, outre tombe, qui m’a engendré et que j’ai si peu connu. Je vous aime, vous, Gérard, Bruno, mes copains de bord, mes frères d’une première tranche de vie. Et vous aussi, Jean-Paul, Jean-Noël, Albin, vous êtes chers à mon cœur, vous les compagnons fidèles de mes débuts cahotants d’adulte béotien. Je dis tous mes sentiments amicaux à Hervé, Caro, Corinne, Chantal, Frédéric, Isabelle, Gaby, assortis de toute ma gratitude pour m’avoir réchauffé le cœur. Les paroles de « L’auvergnat » chantent dans ma tête… Bien d’autres ne sont pas oubliés et, sans que, peut-être, ils s’en soient rendu compte (je me dois aussi de le mettre au présent !), ils m’ont donné, me donnent, eux aussi, du bonheur.
- Je ne saurais clôturer cette déclamation sans donner et rendre toutes les grâces aux Roses de ma vie, Christine, Valérie, Yvonne, que je n’ai sans aucun doute pas su aimer à leur juste mesure mais qui me laissent un parfum ineffable en jalonnant ma vie de ces fragrances que l’on oublie pas.
- Un jour, un « parent » ( on ne choisi pas sa famille…), sans doute pour me blesser, m’avait asséné que j’avais peu d’amis, contrairement à « lui », cela s’entend ! En terminant cette « déclaration », je peux me rendre compte à quel point je suis riche, riche de vous toutes et de vous tous. Grand merci !… Je vous prie de ne pas tenir compte de la distance, du temps, de mes silences et je vous assure que rien ne peut entacher l’amour que je vous porte. Vos peines sont miennes de même que vos joies. Vous m’importez !
CG

1 commentaire:

  1. Quel bel outil "cet internet", vous ressentez l'émotion d'un homme mieux que s'il était à coté de vous, l'expression "loin des yeux près du coeur" est vérifiée.
    On sent bien une morosité, une nostalgie post hivernale c'est la vie

    Accroche toi Christian, tu n'es pas tout seul et puis on pense souvent à toi et à Yvonne,

    S'il le faut, on affretera un airbus avec tous tes amis à bord, prépare la piste !

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