vendredi 28 mai 2010

Le dressing est arrivé - El vestidor




et a été monté hier - aujourd'hui j'ai passé toute la journée à déballer nos cartons d'habits et à ranger toutes les affaires.

lo terminaron de montar anoche - hoy pasé todo el dia desempacando cartones de ropa y ordenando todo.

Premières lueurs du jour à Onkaiujmar - Dawn - Amanecer


jeudi 20 mai 2010

Pose du placo



incroyable mais vrai... j'ai réussi à monter sur l'échaffaudage, et aider Christian à poser les plaques qui font 2.60 m x 1.20 et pas mal lourdes

Beleive it or not, I managed to get up there and help Christian to fix the plates which are 2.60 m x 1.2 and pretty heavy

Logré subir arriba del andamio y vencer mi vertigo para ayudar a Christian a poner las placas de yeso que miden 2.6 m x 1.2 y son pesaditas

mardi 18 mai 2010

Nivellement du terrain et tranchée pour drainage



Jonathan à la machine, Maryline à la pelle... ils ont travaillé 20 heures pour d'abord niveler le terrain qui avait à peu près l'équivalent de deux camions de gravier et sable gaspillés pendant la construction, recouverts d'herbe et qui nous ramenaient l'eau de pluie dans la maison. Ils ont aussi fait une tranchée pour faire un drain, que Christian a du en partie finir à la pioche et à la pelle, à cause des tuyaux d'évacuation!
Aujourd'hui, j'ai ramassé les plus gros cailloux, et nous essayons d'enlever environ 6 m2 de restes de ciment, chaux et sable, pour pouvoir semer du ray grass.

lundi 17 mai 2010

La simplicité du Cœur…

- Ce matin, presque un événement, une voiture est arrivée… Banal n’est-ce pas ? Et pourtant ! Notre hôte de ce dernier vendredi (sacrifice de vache et chorizos) nous rendait visite, simplement, gentiment. Après les échanges d’embrassades ( ici, en Uruguay, les hommes se donnent l’accolade et se font la bise. J’avoue que j’ai quelques difficultés à m’y habituer, moi le germanique, mais l’amitié est si sincère que cela commence à « passer » !), les mots de bienvenue et de salut, il sortit un carton de son véhicule. Je lui avais dit, il y a plus d’une semaine, dans mon plus que médiocre espagnol (là encore le germanique a bien du mal !…) que je ne tarderais pas à acquérir un chat et j’ai précisé « una gata », puisque je ne peux faire autrement que d’avoir des femelles!… Petit propos sans importance mais qui a trouvé une oreille attentive. Une chatte, une magnifique petite bestiole, adorable et douce, c’est cela que contenait le carton.
- Cet homme au grand cœur, n’a eu de cesse de me trouver une petite chatte et ce matin, oh bonheur, il me l’a apportée sans que je ne lui aie jamais rien demandé. Geste pur de souci d’autrui, volonté humble et nature de faire plaisir, bonheur de rendre les gens heureux. Cette attention spontanée, libre et naturelle m’a plus que profondément touché. Rares sont les hommes qui, aujourd’hui, pensent d’abord aux autres avant de se soucier d’eux mêmes. Une fois de plus je constate que ceux qui ont peu sont très souvent plus généreux que les possédants.
- Je remercie le destin de mettre sur mon chemin ces traits de lumière, ces rayons de bonheur, ces bons passants de la vie. Nous ne parlons pas la même langue, nous sommes d’origines très différentes et bien entendu avec toutes nos Différences ! Je ne lui dois rien, il pourrait m’ignorer, je suis un occidental gâté et quelque peu corrompu par le confort et l’aisance, lui et sa famille sont plus qu’humbles et pourtant des liens puissants se tissent. L’aube d’une amitié, quel beau jour.
CG


La nouvelle femelle de Christian s'appelle Butia ( pour les palmiers de notre patio et leurs fruits qui portent le même nom, et dont Christian a déjà fait de la confiture).

Comme je crains ne plus trouver de place dans mon lit, il a été décidé qu'à partir de ce soir tous les animaux dormiront dans leur panier dans le hall d'entrée... il se peut qu'on ait quelques nuits avec des chiens qui grattent à la porte où qui aboient!
Yvonne

samedi 15 mai 2010

la suite en images 2


enfilage des boyaux dans la machines à saucisses...

la production de chorizos... environ 120 kg au total

la suite en images


et voici les chorizos qui sortent de la machine...

brassage de la farce des saucisses " chorizos" dans une baignoire

le curé, le gaucho et le campesino devant "la parrilla" en train de déguster le barbecue

Un pas en avant, deux pas en arrière !…



gaucho pure race



sourire d'enfant heureux



gaucho à la découpe


la bête...



voici notre hôte, Leslie Umpierrez

- Il ne s’agit pas d’un nouveau pas de danse mais de propos circonstanciels entendus ici où là, dans le monde « moderne », où tout changement de mode de vie qui consiste à adopter des us et coutumes plus simples, plus en équilibre avec notre bonne vieille terre, plus orientés vers les échanges humains, moins empreints de besoins matériels est un « recul » et un « retour en arrière » !
- Ce petit mot s’adresse à celles (Madame ma Mère se reconnaîtra, n’est-ce pas ?) et à ceux (que ma Chère Mère se rassure, elle n’est pas la seule !), et ils sont quelques uns pour ne pas dire plus, qui ont ce réflexe oratoire. Vu où plutôt entendu du petit bout de ma lorgnette, et à mon âge le bout se rétréci, ce petit pas de danse me fait quelque peu sourire, de tendresse et d’amitié un brin compatissante. S’ils savaient, s’ils voyaient, s’ils pouvaient vivre ne serait-ce qu’un jour ce style de vie « arriéré » (adjectif cette fois-ci et non plus adverbe) ils utiliseraient très certainement d’autres qualificatifs dont je leur laisse le choix !
- Trèves de plaisanteries gentillettes, mais sur le fond je pense avoir trouvé le bonheur, tout du moins cela y ressemble… Jadis, jeune homme, j’ai goutté à l’avènement des « nouvelles technologies », je me suis passionné pour ces techniques qui, à mon avis de l’époque, devaient à coup sûr, permettre à l’Homme, aux hommes, de ne plus être asservis par des tâches fastidieuses et abêtissantes, de pouvoir révéler ce qu’ils savaient faire de mieux. Je me suis lancé à fond (rassurez-vous, mon « potentiel » n’était pas très élevé, fort heureusement pour moi !) dans ces nouveaux domaines ou la technique avait titre de noblesse et ou le savoir-faire de nos anciens était « obsolète » ( un mot très utilisé depuis lors). Je n’étais ni bon ni mauvais (peut-être plus mauvais que bon !) mais, avec beaucoup d’efforts, j’ai pu progresser dans ce nouveau savoir. Tout sujet industriel était jalonné de mots tels que « retour d’investissement », « rentabilité », « rendement », « qualité » et quelques autres vocables tout aussi « civilisés » et « rébarbatifs »! J’y ai cru, ma lorgnette d’alors ne voyait plus que le champ de la « technique », de « l’automatisation » et j’en passe. Je peux affirmer, ce jour, certainement un peu plus con que par le passé et tant mieux, que j’étais un crétin comme l’a si bien dit pour lui-même, ce vieux philosophe et scientifique couronné qu’est Albert Jacquard ! J’étais moulé dans la « conformité » de l’époque donc crétin tout comme lui mais à un niveau un peu plus élevé ! J’étais englué, et le terme n’est pas trop fort, dans l’ivresse de la performance et, quelque part, du pouvoir, en un mot dans l’imbécillité !
- Mais, et il y a toujours un Mais, tout au fond de moi, j’avais en permanence un sentiment de creux, de vide, d’inutilité, d’insatisfaction. Mon Chemin n’était pas là ! Fort heureusement pour ma « hure », ces sentiments de fond ont toujours été présents et n’ont eu de cesse de me tourmenter. C’est sans doute ce qui m’a permis d’approfondir « ma » question et de me pencher avec un peu plus de pertinence sur mon devenir. N’empêche, il y a eu moult répercussions sur ma vie quotidienne et pas toujours aisées à digérer pour mon entourage. N’empêche, j’ai payé de ma personne cet « engluement ». Il m’a fallu un temps certain et beaucoup de péripéties de vie pour digérer ce « moi » qui me tourmentait. Là encore, mes proches ont dû probablement, certainement, en baver quelque peu. Et, comme toute épreuve lorsqu’elle est plus ou moins bien digérée, lorsque l’on accepte de payer le prix, la marche est gravie. Et la vie est une somme de marches gravies bien que l’escalier soit infini.
- Tout cela pour en arriver à la conclusion, n’en déplaise aux « ceusses » qui argumentent dans le sens du recul, que je pense avoir avancé ! deux pas en arrière et trois pas en avant ! encore un nouveau pas de danse mais dans le progrès et non dans le recul ! Le bonheur est dans le pré et je l’ai trouvé ! « je n’aurais pas du quitter mon chêne, je vivais heureux » (G.Brassens) et je l’ai retrouvé !
- Ce dernier vendredi, nous étions invités à participer à « l’exécution de deux vaches ». Rien d’extraordinaire, me direz-vous ! Ne vous y trompez pas, nous avons vécu Une des journées les plus belles de notre vie. J’y ai retrouvé absolument toutes les sensations, les odeurs, les impressions de mon enfance lorsque l’on tuait le cochon dans mon petit village. Pléthores de gens simples, accueillants, vrais, amicaux et surtout libres dans leur dénuement matériel mais riches dans leur humanisme. Peu d’occidentaux ne sauraient imaginer des instants pareils ! Les deux vaches tirées à la carabine puis disséquées sur place sans « blouse blanche », sans normes sanitaires, sans règles de sécurité dûment signalées, sans « plan » de travail dans tous les sens du terme, librement quoi !. Tous participaient, et qui coupait le gras en tout petits morceaux, et qui enlevait les restes de viande sur les carcasses pour fabriquer les « chorizos », et qui « pelait » les autres morceaux, et qui lavait les intestins toujours pour ces mêmes « chorizos », le tout sous un humble cabanon avec, au dehors, un feu pour « l’asado ». Des gauchos « pur race » avec leur long couteau de travail, des « campesinos » riches de cœur, deux frères Franciscains animateurs de la paroisse ( et je ne suis pas catho…) en casquette et chemise de campagne, des enfants qui jouaient comme nous jouions dans le passé, des chiens qui attendaient les miettes d’un festin ! Une convivialité que j’avais presque oubliée depuis plus de quarante ans. Bonheur de vivre ensemble et de partager humblement, respectueusement et bonheur de profiter d’une journée pleine de soleil tant au sens propre qu’au figuré. Des senteurs inégalables, des goûts subtiles, des sourires enivrants, une chaleur humaine qui se fait rare dans notre pauvre occident. Un savoir qui ressort de chacun des gestes des participants et ce avec presque rien en matériel mais avec une grande âme. Un bon sens qui a presque disparu dans notre vieille Europe.
- Et ça, c’est du recul ? Ce sont des pas en arrière ? C’est un « retour en arrière » ? réfléchissez, mes « pauvres » amis, faites vous aussi un « retour en arrière », demandez-vous si vous êtes véritablement heureux dans votre cœur, remettez-vous en question un tout petit peu et vous aurez gravi une marche ! Je ne donne pas de leçons, le Ciel m’en est témoin, je tente tout simplement de vous donner les quelques clés qui, à Yvonne ainsi qu’à moi, enluminent notre quotidien.
CG

jeudi 13 mai 2010

Les vaches et les fleurs…

- J’ai choisi, comme toujours, une petite chienne. En la regardant jouer et en participant, bien sûr, je me suis demandé pourquoi ce choix était toujours le même ! Que des femelles et je ne puis me contraindre à prendre un autre chemin. Pourquoi ? Après une réflexion très courte, à ma mesure, je me suis dit que je devais être un peu masochiste, un peu con en somme, et plus que certainement amoureux de la beauté, de la beauté sous toutes ses formes quitte à en pâtir, quitte à endurer un peu, beaucoup, pas assez ? Je suis resté pantois devant les grâces toutes féminines de ma chienne. Charmes majeurs dégagés par cette jeune beauté, douceur des mouvements, regards câlins, tortillements de danseuse.
- En fait, j’aime les fleurs. J’aime les fleurs pour leur parfum, leur grâce, leur tendresse et, en bon (ou mauvais ?) mâle que je pense être, j’ai toujours été et demeure sous la coupe de la beauté. Et le pire, ou le meilleur c’est selon, est que cette tendance qui peut paraître, aux yeux d’esprits étriqués, quelque peu perverse s’applique de même au genre humain.
- En citant à nouveau mon cher « Georges », mon intellect sait et a toujours su que derrière les fleurs pouvaient se cacher de jolies vaches (« une jolie vache déguisée en fleur »). Eh, ma foi, et une nouvelle fois, il avait bien raison. Mais, et grand Dieu mais, c’est plus fort que moi (bien que Dieu n’y soit pour rien, qu’il me pardonne!). Les attraits de la beauté, de la douceur et de la tendresse font de moi un vaincu par avance. Pour sûr, que ma vie a été belle, pour sûr qu’elle l’est toujours et pour sûr qu’elle le demeurera tant je m’entête dans mes passions, passions toujours sincères, toujours vraies, toujours fidèles.
- Néanmoins, parfois, de temps en temps, ces jolies fleurs peuvent devenir, sans trop forcer le terme, vénéneuses. Quelle terrible botte, lorsque la face cachée d’une rose se révèle par trop piquante. Dur coup de poignard quant le venin se met à sortir de si belles bouches. Horrible image qu’une langue caressante devenant vipérine.
- En écrivant cela, je me trouve plus qu’égoïste en refusant à ces fleurs le droit de devenir peau de vache. Qui suis-je, n’ai-je pas moi-même des mouvements d’humeur semblables ? Certes, une nouvelle fois pour sûr, je ne peux ni même ai le droit de voir le brin d’herbes dans la bouche de ces jolies vaches alors que j’oublie le tas de foin que j’ai dans la peau.
- Mais, que voulez-vous, ma nature est ainsi faite, je ne peux faire autrement que de les voir en fleur et en oubliant qu’elles peuvent se déguiser en vache. Et, tous comptes faits, je n’ai pas de regrets car j’ai beaucoup plus souvent eu à faire à des fleurs qu’à, et je rends grâce au destin, des vaches. Et, sur mon automne, la fleur reste fleur et a oublié qu’elle pourrait être vache. C’est peut-être moi qui ai grandi, c’est fort probable, grandi en sagesse, en tolérance, en patience… C’est peut-être pour cela aussi que dans le jardin de mon quotidien, ne poussent que des fleurs.
CG
Ps : Je veux rajouter, au cas ou quelques mauvais sires auraient l’esprit mal tourné ou encore qu’ils considèrent que leurs fantasmes sont monnaie commune, que lorsque je parle de passion, d’amour et de beauté, il ne faudrait pas, mais alors pas du tout, y voir une quelconque image un tant soit peu charnelle…Il est certain que nous avons toutes et tous des instincts qui élaguent souvent notre intelligence de cœur. Il est encore plus certain que les « habitudes » éducatives de notre société font passer ces instincts comme étant essentiels et à la base de toute velléité affective. Fort heureusement, avec l’âge, l’expérience, la réflexion et la méditation, la pensée pure passe bien avant tout autre forme de comportement. Nos vieux paysans disaient qu’il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs ! Il ne faut donc pas mettre le désir charnel avant l’amour et le respect d’autrui. Je suis donc, et les bœufs avant la charrue, moi aussi et avec combien de plaisir, charmé par le cœur des roses. C’est peut-être sur ce point, entre autres, que notre « intelligence » devrait nous différencier des autres êtres vivants.

mercredi 12 mai 2010

Bonheurs et Différences…

- Quelques instants d’oisiveté, quelques heures de méditation, quelques minutes de songe sur moi-même, quelques secondes de rêves, du temps paisible pour observer, telles sont mes occupations dans ce bel après-midi d’automne. Automne qui ne porte pas très bien son nom, automne qui surprend bel et bien le jurassien que je suis. Point de feuilles qui « se ramassent à la pelle », point de lueurs rougeoyantes qui perlent des arbres entrant dans leur sommeil d’hiver, pas de froidure au petit matin, mais un beau soleil qui réchauffe si bien ma vieille carcasse, des oiseaux qui chantent et pépient, une flore qui reste si verte et si printanière ! Que de différences avec mon pays natal, que de surprises déconcertantes !
- Différences, ce mot, dans ce théâtre de nature, ne manque pas d’éveiller mes réflexions sur un sujet qui crée tant de misère de par le monde, tant de conflits du plus petit aux plus grands, ce mot qu’exploitent si bien les ambitieux, les mégalomanes en tout genre, ce mot qui justifie le pire et l’inconcevable ! Toute différence est prétexte à débats plus ou moins houleux, plus ou moins pertinents (plutôt moins en général !).
« Mais les brav's gens n'aiment pas que. L'on suive une autre route qu'eux » G.Brassens
- La « différence » permet aux pseudo-intellectuels, aux faux intelligents, de montrer la malsaine pertinence de leurs avis. Ils peuvent ainsi se mettre aisément sur le devant de la scène publique et manipuler tout à leur aise ceux qui les écoutent humblement et qui considèrent que ces belles paroles, ces magnifiques démonstrations, ne peuvent naître que d’esprits supérieurs. La différence insupporte les puissants, irrite les possédants, et agace profondément plus d’un « politique ».
« Trompettes de la Renommée, vous êtes bien mal embouchées! » G.Brassens
- Et pourtant, que de richesses humaines dans toute cette diversité tant de Dame Nature que de l’Homme. Ce mot, différence, est aussi magnifique que l’arc en ciel qui a jaillit de notre « baril » ! Du plus sombre au plus lumineux, du plus profond au plus vif, toutes ces couleurs sont si belles à contempler. Même un peintre y perdrait sa palette devant tant de splendeurs.
« Les bleuets font des menuets, Mon amour les prit pour emblème, Et c’est mon propre amour que j’aime » G.Brassens
- On peut préférer le rouge, ou encore le bleu, certains le vert et j’en passe mais dès lors que l’on aime une couleur cela permet de se demander pourquoi d’autres aiment d’autres couleurs ? Dès lors qu’un son nous enchante, pourquoi d’autres sons bercent-ils nos voisins ? Ses propres mœurs, ses chères habitudes ne sont-elles pas là pour s’interroger sur le reste de la palette de la vie ? En un mot, toute différence n’existe-t-elle pas pour mieux éveiller notre esprit à tout ce qui nous entoure ? N’est-t-elle pas là pour aiguillonner notre intelligence ?
- Observer, constater, comprendre n’est pas forcément adopter ! Distinguer, percevoir la nuance, le nouveau goût, découvrir une nouvelle couleur ne conduit pas à la soumission. Les Différences ne portent toujours que sur la forme, les formes et jamais sur le fond. Tout élément de la nature, tout être humain, toute chose enfin, sont construits selon la même logique, la même formulation. Nous avons tous les mêmes besoins pour vivre. Mais, cette capricieuse et coquine nature nous démontre que toutes les différences sont issues de besoins divers et variés qui ont, si je puis me permettre, créés « l’organe ».
- Il s’agit donc d’une richesse sans limite que de pouvoir être soi-même, comprendre toute la diversité de ce qui nous entoure et ainsi de s’affiner, de gagner en sagesse et en tolérance, de se compléter en intégrant ce que l’on trouve Bien et de se prémunir en ne gouttant pas à ce qui est Mal mais en respectant Totalement les différences qui nous entourent. Si tout un chacun procédait ainsi, le bonheur resterait dans le pré ! Plus besoin d’y courir vite, il ne filera pas !
CG

mardi 11 mai 2010

Uruguay, Rio de los pajaros pintados...



Depuis que j'ai débroussaillé le patio, nous avons une foule d'oiseaux de tous types et couleurs qui viennent nous rendre visite à certaines heures de la journée, malheureusement n'ayant jamais l'objectif que j'ai besoin au bon moment, beaucoup de photos sont ratées... ici juste une paire de photos des piverts qui inspectent notre puits, qui pour l'instant est bien mal en point... vous allez voir ce que ce sera lorsque je lui aurai mis de belles faïences et du bon fer forgé!

Ici ce n'est pas le pétrole qui sort des barrils



mais c'est un puits de lumière qui en jaillit!

Toute plaisanterie mise à part, voici le magnifique arc-en-ciel que nous avons eu à notre réveil.

jeudi 6 mai 2010

La nouvelle Chère souris des champs…

- Lorsqu’une souris des villes envisage de quitter sa cité, il est sage de l’avertir que la vie des champs est pour le moins très, mais alors très, très différente de ce qu’elle a toujours connu dans l’une ou l’autre des cités qui l’ont vues grandir. Grandir, tel est bien le mot à utiliser lorsqu’on veut lui expliquer toutes ces différences. Ce fut fait, bien fait et, en toute modestie, selon moi qui suis un rat des champs pas très fréquentable, fait d’une façon assez complète. Mais, comment imaginer un tableau dont les couleurs nous sont inconnues ?… Quand bien même on en a entendu parler, ou plutôt ouïe dire, quand bien même, au cours de promenades champêtres et bucoliques, ou encore tel le chaperon rouge en cueillant des champignons, on a pensé tout avoir vu et donc tout su, la nature des champs échappe quelque peu à toutes ces belles petites souris. Les habitudes sont là et bien prises. Si bien prises qu’il est difficile voire impossible d’imaginer une autre réalité ! C’est d’ailleurs bien là le problème de tout groupe, de toute « civilisation », de toute société qu’elle soit animale, végétale et bien sûr humaine. Certains chercheurs ont même appelé ces « habitudes » le syndrome de la souris. Ma Souris ?… On peut même appliquer ces propos aux idées politiques, religieuses, parfois philosophiques ( lorsqu’elles sont mauvaises…), aux coutumes gastronomiques, rituelles, sportives, professionnelles, juridiques, légalistes et j’en passe… Bref l’immense majorité des être vivants vivent leur vie en circuit fermé !.
- A l’opposé de ce que certains peuvent bien claironner, rendez grâce aux libertaires, aux « anar » de tout crin, aux philosophes dérangeants, aux contestataires de tout poil, aux libres penseurs, aux opposants, à ceux qui cherchent en tentant de sortir de ces frontières si sclérosantes ! Ce sont eux qui font que le monde avance, parfois, un peu !
- Donc, voici ma tendre et aimée souris des villes qui a suivi son rustre rat des champs. Si je compte bien, cela fait maintenant un peu plus d’un mois que tout est devenu champêtre, rustique, imprévu, et tellement alarmant pour une souris qui n’a connu que le quotidien faussement douillet des cités. Plus question de mener sa tanière comme par le passé ! Plus question de s’attacher au petit détail qui fait tache dans un univers « presque » parfait ! Plus question de se baigner dans la superficialité ! Plus question de se créer de petits soucis en les faisant passer pour de grands drames ! La réalité devient alors essentielle, vitale. Le bonheur n’est présent qu’en laissant le temps au temps, en étant humble devant les tâches à accomplir. Il devient impératif de ménager ses forces pour mieux continuer le lendemains et tous les lendemains. Le corps est gourd le matin et las le soir. Mais l’esprit est serein.
- Je pensais bien, bien des mois auparavant, que les qualités de fond de ma tendre souris permettraient d’aborder cette nouvelle vie des champs sans trop d’appréhension. Mais comme le diraient nos anciens, c’est à la forge que l’on voit le forgeron et ils avaient, ils ont toujours bien raison. Je dois reconnaître que la transformation a été plus rapide que je ne le supposais. Ma souris des villes est devenue, enfin presque, une souris des champs. Dès lors notre couple de vieux rongeurs peut, dès lors, aborder le futur avec aisance et rêver, imaginer de tout son saoul… et, toujours ce bon syndrome d’habitudes, ma souris n’est pas tout à fait consciente de son évolution…
CG

mercredi 5 mai 2010

Franche Comté


Voici notre coin Franche Comté!

Este es nuestro rincon Franche Comté!

This is our Franche Comté corner!

Première expérience avec le tracteur de Christian


Oui.... il m'a laissé le conduire

------
Quel culot!!!! j'ai du prier Madame de bien vouloir tenter l'expérience... l'effronterie des Dames...
- Et dire qu'il fût des temps heureux pas si lointains où il n'y avait que les hommes qui portaient culottes!
CG

Avant et après - Before and after - Antes y despues



Il reste encore de tonnes à faire, mais on peut tout de même constater du progrès!
There is still a lot to do, but you can see the progress!
Queda aun un monton de cosas que hacer, pero ya se puede ver un progreso!

dimanche 2 mai 2010

Grand Merci et de tout cœur, cela s’entend…

- Les années passent, et se passent plus que bien, et plus que cela au regard de tout ceux qui pensent à nous et nous envoient leurs vœux pour nos cinq années de vie commune et de bonheur. Je tairai les beaux printemps d’Yvonne et je m’étonnerai de compter mes soixante et unes saisons. Vous êtes là pour nous le rappeler, bande de filous, et vous ne perdez pas une occasion, la preuve en est. Nous sommes néanmoins, malgré votre « générosité », plus que touchés par vos petits mots d’amitié et nous vous embrassons tous avec amour et sincérité. Pas un et pas une ne manque à l’appel ! (j’aurais du dire pas une et pas un, mais je m’adapte vite aux mœurs uruguayenne !). Les vieux amis de mon adolescence, ceux de mes débuts dans la vie professionnelle, Mère, Père que je n’ai su aimer à temps, les nouveaux cœurs d’un passé plus récent, toutes ces amitiés qui se sont nouées au fil du temps et des circonstances, enfin, bref, tout ceux qui nous aiment ! Je remercie profondément le Destin, je l’appelle ainsi, d’autres lui donnent un autre nom, de nous donner autant de joie grâce à vos présences et à vos soutiens. Nous sommes riches, je ne le dirai jamais assez, non pas de bien matériels qui, en eux mêmes, n’ont que peu de valeur, mais riches d’amitiés, d’amours présents passés et à venir, riches de valeurs humaines.
- Je vous souhaite, non pas en retour, mais au quotidien, autant de trésors. Je vous dis toutes nos pensées de tendresse, d’amitié, d’amour sous toutes les formes que ce mot peu prendre. Je vous dis et redis encore, toute notre véritable joie de pouvoir vous compter dans nos joyaux.
- J’ai une pensée plus que particulière pour un de mes trois fils qui m’a profondément bouleversé par un long mot d’amour envers son père. Je n’ai jamais été très prolixe dans l’expression de mes sentiments, que le Destin me pardonne, je ne suis qu’un homme qui à fait de son mieux quand bien même le mieux n’était pas forcément bien, loin s’en faut. J’ai fait beaucoup d’erreurs, commis bien des injustices, et ce par ignorance, bêtise, manque de réflexion, et que sais-je encore, mais jamais, au grand jamais, par méchanceté ou encore par égoïsme ! Ce manque d’expression, cette froideur apparente, cette rigidité toute germanique, je l’ai transmise à mes fils et eux aussi, et de même, ont quelque peine à exprimer le contenu de leur cœur. Ce jour, ce Grand Jour, le vase s’est enfin ouvert et je viens de recevoir au centuple ce que j’attendais depuis longtemps. Tout vient à point pour qui sait attendre ! et j’ai eu ma magnifique récompense.
- Je ne suis d’aucune religion, d’aucun parti, d’aucune meute, je suis un être libre et indépendant mais, à ma manière, je Crois. Je crois au « Destin ». Je crois dans l’accomplissement du Bien et à ses suites heureuses. Je hais le Mal et suis toujours inquiet des malheurs qui l’accompagnent. J’aime la sagesse profonde des propos de quelques sages de l’humanité tels que Jésus, Lao Tseu, Mahomet, pour ne citer que ceux de l’antiquité. Je loue le courage et l’humanisme de Mandella, le dévouement de l’abbé Pierre, la persévérance dans la foi de la paix de Gandhi, et tant d’autres ( si peu au regard des grandes foules) qui perpétuent les vraies valeurs de l’humanité. J’encourage de toutes mes forces ces philosophes qui prennent le temps de réfléchir leurs pensées et de les transmettre, de se pencher sur le devenir de l’humanité, j’applaudis tout ces libertaires de tout poils qui nient le conformisme bon teint, sachant que ce conformisme ne conduit qu’à l’exploitation de l’homme par l’homme.
- J’en ai terminé avec mon laïus. Un peu long, mais rien n’est trop long pour vous dire, à ma manière, MERCI à tous.
CG