dimanche 2 mai 2010

Grand Merci et de tout cœur, cela s’entend…

- Les années passent, et se passent plus que bien, et plus que cela au regard de tout ceux qui pensent à nous et nous envoient leurs vœux pour nos cinq années de vie commune et de bonheur. Je tairai les beaux printemps d’Yvonne et je m’étonnerai de compter mes soixante et unes saisons. Vous êtes là pour nous le rappeler, bande de filous, et vous ne perdez pas une occasion, la preuve en est. Nous sommes néanmoins, malgré votre « générosité », plus que touchés par vos petits mots d’amitié et nous vous embrassons tous avec amour et sincérité. Pas un et pas une ne manque à l’appel ! (j’aurais du dire pas une et pas un, mais je m’adapte vite aux mœurs uruguayenne !). Les vieux amis de mon adolescence, ceux de mes débuts dans la vie professionnelle, Mère, Père que je n’ai su aimer à temps, les nouveaux cœurs d’un passé plus récent, toutes ces amitiés qui se sont nouées au fil du temps et des circonstances, enfin, bref, tout ceux qui nous aiment ! Je remercie profondément le Destin, je l’appelle ainsi, d’autres lui donnent un autre nom, de nous donner autant de joie grâce à vos présences et à vos soutiens. Nous sommes riches, je ne le dirai jamais assez, non pas de bien matériels qui, en eux mêmes, n’ont que peu de valeur, mais riches d’amitiés, d’amours présents passés et à venir, riches de valeurs humaines.
- Je vous souhaite, non pas en retour, mais au quotidien, autant de trésors. Je vous dis toutes nos pensées de tendresse, d’amitié, d’amour sous toutes les formes que ce mot peu prendre. Je vous dis et redis encore, toute notre véritable joie de pouvoir vous compter dans nos joyaux.
- J’ai une pensée plus que particulière pour un de mes trois fils qui m’a profondément bouleversé par un long mot d’amour envers son père. Je n’ai jamais été très prolixe dans l’expression de mes sentiments, que le Destin me pardonne, je ne suis qu’un homme qui à fait de son mieux quand bien même le mieux n’était pas forcément bien, loin s’en faut. J’ai fait beaucoup d’erreurs, commis bien des injustices, et ce par ignorance, bêtise, manque de réflexion, et que sais-je encore, mais jamais, au grand jamais, par méchanceté ou encore par égoïsme ! Ce manque d’expression, cette froideur apparente, cette rigidité toute germanique, je l’ai transmise à mes fils et eux aussi, et de même, ont quelque peine à exprimer le contenu de leur cœur. Ce jour, ce Grand Jour, le vase s’est enfin ouvert et je viens de recevoir au centuple ce que j’attendais depuis longtemps. Tout vient à point pour qui sait attendre ! et j’ai eu ma magnifique récompense.
- Je ne suis d’aucune religion, d’aucun parti, d’aucune meute, je suis un être libre et indépendant mais, à ma manière, je Crois. Je crois au « Destin ». Je crois dans l’accomplissement du Bien et à ses suites heureuses. Je hais le Mal et suis toujours inquiet des malheurs qui l’accompagnent. J’aime la sagesse profonde des propos de quelques sages de l’humanité tels que Jésus, Lao Tseu, Mahomet, pour ne citer que ceux de l’antiquité. Je loue le courage et l’humanisme de Mandella, le dévouement de l’abbé Pierre, la persévérance dans la foi de la paix de Gandhi, et tant d’autres ( si peu au regard des grandes foules) qui perpétuent les vraies valeurs de l’humanité. J’encourage de toutes mes forces ces philosophes qui prennent le temps de réfléchir leurs pensées et de les transmettre, de se pencher sur le devenir de l’humanité, j’applaudis tout ces libertaires de tout poils qui nient le conformisme bon teint, sachant que ce conformisme ne conduit qu’à l’exploitation de l’homme par l’homme.
- J’en ai terminé avec mon laïus. Un peu long, mais rien n’est trop long pour vous dire, à ma manière, MERCI à tous.
CG

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